Fatigue
Fatigue mépris et bas prix Encore la fatigue et mépris Toujours à bas prix leurs vies La grue qui lui tombe dessus Le sang en pardessus L’abrutissement les mains sale Sans Sartrien distingué et pâle…
Artiste sans art ...Comme un préau d'enfants...
Fatigue mépris et bas prix Encore la fatigue et mépris Toujours à bas prix leurs vies La grue qui lui tombe dessus Le sang en pardessus L’abrutissement les mains sale Sans Sartrien distingué et pâle…
Petit viens monte sur la table Et sonne souffle le regrettable Petit viens monte sur la table Et souffle le temps qu’accablent Et jette sur nos têtes Les étoiles éteintes Ils « appellent poètes Et jamais leurs étreintes Ne salis tout le jour Tu le disais...
Pas à pas….j’ouvre… des yeux.., aux étalages Le cœur des hommes du rien de leurs âges Rien qu’un médiocre silence Qui hurle enfin les ordres Lui venant du temps qui balance La vie fallait-il la mordre ? Comme une mauvaise rumeur La mort est de mauvaise...
Par charité les araignées tissent les toiles Sur nos têtes qui s’aveuglent aux étoiles Avec ses ondoiements qui saccadent nos os Nous qui transformons inutilement nos sanglots En filles, sans colère, oui frappons nos tambours Je ne me souviendrais de...
Je l’entendais devinant (elle) J’attends la pierre belle (bêle) Je l’attendais comme le sel JE VOUS CHEMINE ENFER JE VOIS LA MINE Profond j’avoue Profond j’avoue Ces baisers dans le cou Ces baisers dans le cou Je vous voudrais utile Et pourtant si futile...
Mon blog à zéro Comme le Bloc des dactylos Il y a si longtemps les dactylos….. Bloc et Blog jauni Leurs doigts avant vernis Flèches rouges sur la bakélite
Cela ne se tarit pas Quand je serai cendre J’écouterais encore mes pas Le peu de ce qui me reste à pendre Sur l’ombre de la lèvre Le prodige sans trêve De la douleur De la douleur Qui transperce son prochain Et ce sacré plus rien Et ce sacré plus rie...
À peine le printemps nous brûlerons Comme Rimbaud les liserons Belle lessive de saisons Qui azure nos passions À peine le printemps nous brûlerons Nos yeux, le rouge au front… À peine le printemps nous brûlerons Comme Rimbaud les liserons
Je suis parti je suis parti Voici mon âme de cirque Voilà mes yeux qui piquent Devant l’écran des répartit Tf1 dinosaure endoctrineur Peine à sucer les heures
Comme je vous le dis Ce que l'on fait de vous A n’en pas croire Ce que l’on fait de vous Un enfant sur le trottoir Qui vous neige dessus Dans le lointain son par-dessus A fait fondre les gamins de cent ans Qui gelaient dans le noir de vos flancs